jeudi, décembre 15, 2005

Cul-de-sac, Douglas Kennedy

Nick Hawthorne, la quarantaine, est journaliste pour un obscur quotidien du fin fond des Etats-Unis. Un beau jour, il décide de tout plaquer pour une virée au coeur de l'Australie. Il est attiré par ce gigantesque territoire traversé par une unique route longue de 3000 km qu'on appelle l'outback.

Mais quand il se retrouve marié de force à une autochtone plutôt vindicative et prisonnier de fous furieux dans un bled paumé, l'enfer ne fait que commencer...



Ce que j'ai préféré dans ce roman noir, plus encore que l'originalité de l'histoire, c'est le style décapant de l'auteur, mêlant argot et humour pour nous faire rire des situations les plus oppressantes. En voici quelques exemples:

"Je craque pour une carte périmée dans une librairie de Boston et deux heures après, dans un hôtel à puces et entre deux haut-le-coeur, je décide de tout plaquer et de partir pour le trou du cul de l'Australie. [...] Je demande un visa. Je prends un billet d'avion. Et, trente-six heures plus tard, je débarque à Darwin. Moralité: À trop aimer les cartes, on perd la boussole."


"Dès que je l'ai vu, j'ai su que je ne pourrais pas résister. C'était une vraie pièce de collection: un combi VW des années 70, qui m'a tout de suite rappelé mes années de fac - l'époque où tout adepte de la contre-culture s'Achetait un minibus d'occasion, le bombait en rose indien, et se tirait sur les traces de Kerouac pour communier avec le karma de la Route."


En tout cas, voilà un livre qui se lit super vite et qui risque de vous faire passer l'envie d'aller faire un tour en Australie!

PS: Merci Béré ;o)

1 commentaire:

Jass a dit…

C'est une histoire de dingues !!! J'ai détesté la première partie que j'ai trouvé super ennuyeuse et j'ai aussi eu une phase d'adaptation au style (adieu Werber !:o). Mais la suite est complètement déjantée, j'en devenais folle ! On ne peut que compatir aux malheurs de l'auteur dont on partage à 100% la situation. Je n'irai jamais en Australie...