
Décrocher un meilleur poste en flattant outrageusement un confrère influent, profiter du soleil, de l'hôtel luxueux, et des visites touristiques organisées, se goinfrer aux buffets gratuits, draguer à droite à gauche avec plus ou moins de succès, multiplier les discussions superficielles avec les collègues, ou tenter de promouvoir son dernier livre, voilà les véritables motivations de ces "conference freaks" qui se font un honneur de sécher les trois quarts des présentations. Mais à New York, Tokyo, Paris, Oxford, Jérusalem, Honolulu, Lausanne ou Ankara, ce sont toujours les mêmes personnes qui jouent une comédie un peu vaine en faisant mine de discuter de criticisme ou de structuralisme... un tout petit monde, en quelque sorte.
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