jeudi, juin 16, 2005

Le diable s'habille en prada



Premier roman de la New-Yorkaise Lauren Weisenberg, "Devil wears prada" est une réussite.

Nous plongeons dans la vie d'Andrea, assistante personnelle de Myranda Priestley. Quoi ... vous ne la conaissez pas ???? c'est la rédactrice en chef de runaway célèbre magasine de mode, pour lequel 1m80 et 50kg sont les critères de la perfection.

Andrea a fait des études de lettre mais se retouve littéralement être l'esclave d'une Myranda tyranique dont le seul objectif semble être d'humilier et de rabaisser constament toutes ses employées. Si elle tient une année complète, elle pourra accéder à n'importe quel poste de rédactrice au New-York Times : son rêve. C'est le prix a payer.

Deux aspects sont excitants dans ce livre :
Le permier, c'est de découvrir le monde de la mode, et a quel point le ridicule en tapisse le quotidien ! En lisant ce livre, on passe en revue toutes les marques les plus prestigieuses (dont Prada ...). L'omniprésence de l'argent, si elle fait rêver au début, vous dégoute rapidement.

Le second, c'est de la frustration : je ne pensais pas que l'on pouvait être a tel point frustré en lisant un roman. Les brimades et les humiliations auxquelles Andera est soumise, sans pouvoir y répondre, nous sont insuportables : c'est quelque part une belle leçon de self-controle.

Bref, on a parfois l'impression de lire Bret Easton Ellis, mais avec une touche de féminité, et une bonne dose de cruauté en moins. "Le diable s'habille en Prada" est un bon livre, qui se lit rapidement, et duquel on peut tirer des enseignements intéréssants, notamment concernant le respect d'autrui. On apprend aussi a donner se juste dimension à un univers superficiel.

Mon coup de coeur du mois de juin.

3 commentaires:

Martin a dit…

Tu offres beaucoup de bouquins a ta maman ? c'est sympa ca !
C'est pas que c'est réellement trash, mais tu es mal a l'aise parce que tu sais que c'est injuste et que personne ne mérite d'être traiter comme ca

Jass a dit…

Je suis en train de le lire, et en suis à la moitié, alors voici mon avis.
Je n'accroche pas vraiment :( L'héroine, comme quasiment tous les personnages, m'insupporte : j'ai envie de lui foutre une claque pour la pousser à réagir. Ses maladresses lui donnent un côté Bridget Jones. Mon seul intérêt est lié à mon côté midinette qui attend ce qui va se passer entre Andrea et le super beau gosse qui en plus est charmant, intelligent... la liste est trop longue :)
Ce livre pourrait se résumer à quelques pages, mais on en a quelques centaines pour décrire les détails du quotidien d'une vie routinière qui personnellement ne me fait pas rêver et dont la description n'incite pas au rêve de toute façon.

Jass a dit…

Finalement, la midinette qui est en moi est restée sur sa faim :( Ca se termine à l'américaine avec une bonne morale sur l'amitié...