lundi, décembre 05, 2005

Et après... Guillaume Musso

Ce blog est là pour les livres qui nous ont marqués. Si ce livre m'a marqué, je ne l'ai pourtant pas adoré. J'ai malheureusement du mal à adhérer aux contes de fée, aux lutins imaginaires ou autres facéties d'auteurs.


Nathan, le héros, est avocat comme seuls les américains savent l'être : riche, divorcé, un jogging le matin et du travail à en oublier de vivre. Américain aussi, parce que, d'origine pauvre et italienne, il a réussi à gravir les échelons de la société à la sueur de son front. Mais un jour, cette vie bien rôdée vouée à la réussite sociale va être bouleversée par une rencontre avec la mort, ou plutôt son Messager.

Ce livre pose, par ce biais, un certain nombres de questions. Que feriez-vous si vous saviez votre mort proche ? Comment peut-on partir "l'âme en paix" ? Comment accepter la mort ? "Et après..." que se passe-t-il ? On n'obtient pas toutes les réponses biensûr mais le seul espoir réside dans l'amour ; telle est l'idée de l'auteur.

Alors biensûr, on pleure de voir la détresse des gens confrontés à une vie qu'il rendent eux-même insupportable, on pleure de voir la détresse de ceux qui souffrent de la mort d'un être aimé... J'exagère un peu, car finalement, je n'ai pas tant pleuré que ça ! Le ton n'est pas vraiment pessimiste malgré les thèmes abordés, car le bonheur n'est jamais inaccessible.

Et voici donc pourquoi je n'ai pas tant adoré : 350 pages avec l'idée de la mort en permanance, avec une dizaine de morts réelles évoquées, avec une théorie un peu illuminée - au sens propre ! - sur le rite du passage et l'Amoooouuur le VRAI qui aide à tout surmonter...

Quoi qu'il en soit, on boit ce triste sirop jusqu'à sa dernière goutte qui ne manque pas de surprendre.

2 commentaires:

Aurélie a dit…

Lol, trop drôle les deux avis si différents!

Ca donne envie de le lire pour se forger son opinion...
:o)

Jass a dit…

C'est Vinzz qui me l'a prêté !!
Nos avis ne sont pas si différents. Je suis d'accord qu'on ne peut pas lâcher le livre tellement on veut connaître la fin. Mais, c'est vrai qu'il y a des choses qui me gênent.